Elle démarre traditionnellement maintenant par un footing (c'est le jour où nous sommes deux). Nous partons le long de la plage vers l'ouest, donc poussés par les Alizés. Toujours aussi agréable. Après une demi-heure, demi-tour, retour vers la pousada. La douleur au mollet droit qui ne m'a pas vraiment quittée depuis un long footing mi-juin devient plus vive. Je dois laisser Carole me distancer (faut dire qu'elle ne traine pas !). Quant-à moi, je finirai les dernières centaines de mètres en marchant, pas sûr que cela le fasse pour le footing de demain. Eh oui, c'est ça d'être un sportif de haut niveau, on tire trop sur la machine et ... A moins que ce soit parce que nous n'avons pris qu'une caipirinha hier soir, celle du mollet gauche, et le mollet droit s'est retrouvé en manque ...

Après la douche, il est 8h30,JC, Laurence et Amarina se dirigent déjà vers leur 4x4: leur départ est à 08:30, direction, Parnaiba, puis bateau dans le delta du Parnaiba, jusque Tutoia, puis 4x4 jusque Caburé, cela va être une dure journée pour eux. En ce qui nous concerne, nous avons prévu de faire le même itinéraire, mais en 3 jours. J'en profite pour me renseigner auprès de leur guide pour les bateaux au départ de Parnaiba. Elle m'indique qu'il y a des "lanchas rapidas", à 50 reals par personne. Cela semble raisonnable, on verra donc sur place.

Café da manha, comme toujours excellent. Puis nous décidons de visiter le "centre ville". Il fait déjà bien chaud. Quelques bistrots, boutiques, une pharmacie, beaucoup de poissonneries (mais fermées), en tous cas beaucoup de façades où il est écrit "peixe" ou équivalent.Il y a même sur la place du village, sur laquelle nous trouvons ... une baraque d'information touristique, et qui est ouverte :-). Nous serons donc l'une des 2 ou 3 visites max que j'imagine la brave demoiselle au guichet aura ce jour. Nous y apprenons qu'une excursion est possible est vers le rio pour aller observer les "cavalhos marinos", vu qu'on en a vu hier (et il faut reconnaître que ce n'est pas bien grand), on décide de zapper. On se renseigne pour les bus vers Parnaiba: il y an a tous les jours à 6 heures (ça c'est pas pour nous), et à midi (c'est ce qu'il nous faut), durée du trajet 1 heure. Voilà donc le travail du matin accompli. On termine le tour du village en revenant par la rue en bordure de plage. On y voit nombre paillotes et bistrots / restaurants de bord de mer, et zéro clients. Il y a même une boîte de nuit, fermée à cette heure. Elle fait de la pub pour une soirée du 6 août. C'était samedi. Nous supposons que l'endroit s'anime les fins de semaines, lorsque les familles de Parnaiba vont chercher le grand air, les alizées et le sable fin.

Pour l'heure nous savourons la tranquillité. Direction notre bungalow, pour reconstituer nos forces, Carole squate le hamac, et la réception WIFI est nulle dans le bungalow, il ne me reste, la mort dans l'âme qu'à me réfugier sous la paillote en bord de mer, où la réception WIFI est correcte, et la vue superbe, avec la caresse rafraichissante des alizés, et d'où j'écris ces lignes. Il est un peu plus de midi, le blog est de nouveau à jour :-), les kite surfeurs ont commencé de sortir, il est temps de quitter les yeux de l'écran, et de les poser vers l'horizon: mer, kite surfeurs, etc.

En fin d'après-midi, nous partons nous balader le long de la plage, côté Est puisque nous avons couvert l'Ouest le matin lors du jogging. Pas grand chose à signaler: un pêcheur dans sa barque, un joggeur courageux (le soleil décline, mais est encore bien présent), un cimetière tout peint de blanc en surplomb du rivage.

De retour à la pousada, nous regardons le soleil se coucher sur l'océan depuis la paillote, point d'observation stratégique s'il en est.

C'est bientôt l'heure de l'apéro et restau. Je ne répète pas l'erreur de la veille (une seule caipirinha m'a coûté une douleur au mollet droit lors du footing du matin). Le restaurant Manga Rosa (et non Mango Seco comme je l'ai appelé hier) nous a bien plus. Par acquis de conscience nous poursuivons jusqu'au bout de la rue, au cas où un autre restau stimulerait nos papille. Il n'en sera rien. Retour au Manga Rosa, entrée partagée, sous forme d'une sorte de hachis parmentier à la brésilienne, purée de manioc et carne do sol, très bon. Comme la veille on avait louché sur le "peixe delicia" de Jean-Claude et Laurence, on n'hésite pas une seule seconde. Poisson, fromage et banane, un doux mélange pour nos papilles, arrosé d'un verre de vin argentin, je me demande si ce restau n'était pas le meilleur à ce stade du voyage (110 reals, apéro et verre de vin compris).