Le blog de Carole et Jean-Claude

Nous sommes lundi, fin de l'étape Lisboète et transfert vers Figueira da Foz. Ce sera l'étape famille. En effet, les beaux-parents de notre fille Julie y ont une  maison (à Buarcos côté nord de Figueira), et nous y attendent donc Lourdes et Joao les  beaux-parents, Julie et Marco, et leurs deux enfants Matheo (3 ans 1/2) et Alexis (1 an), tous en vacances pour quelques semaines.

Mais d'abord récupérer la voiture de location, après le footing et petit-déj. Ce n'est pas très loin, à deux stations de métro depuis Restauradores. Nous sommes lundi matin, la fréquence est plus élevée qu'hier. Nous prenons possession du véhicule sans encombre (cette année c'est via Autoescape, le meilleur prix que nous ayions trouvé en juin lorsque j'ai cherché sur Internet, le loueur étant Budget), retour à l’hôtel pour le check-out et le chargement des bagages, et en route.

Julie nous a prété son GPS, il nous permettra de trouver sans problèle l'autoroute A8 qui n'était pas indiqué depuis le centre-ville. Nous passons devant le stade du Sporting, nous traversons Benfica sans en voir le stade, puis c'est l'autoroute A8. Seul petit problème, l'air conditionné se révèle poussif, limite impuissant. Trop tard pour faire demi-tour, nous règlerons cela en route. En attendant, il ne fait pas trop chaud, donc les vitres (entre)ouvertes, à l'ancienne feront l'affaire.

J'ai prévu deux arrêts tourismes, à Alcobaça et Batalha (les deux ont droit au label rouge - exceptionnel - au guide Hachette). Devant le bide à Alcobaça, je n'essaie même pas Batalha: mamy ne pense qu'à une chose: retrouver ses petits-enfants.

C'est chose faite, ou presque, vers 14 heures, tout le monde nous y attend, mais les petits-enfants font la sieste. Le temps des retrouvailles, de se désaltérer, faire le tour du propriétaire (tiens, le tableau de Carole est au mur ), d'attendre la fin de la sieste des petits, pour que les retrouvailles soient complètes, nous voilà partis à la plage. Celle-ci est à 10 minutes à pied, mais nous sommes au Portugal: ça descend (pour aller à la plage) et ça monte pour en revenir. Ce sera donc l'option 3 minutes en voiture.

Autre caractéristique du Portugal, le vent. Qu'à cela tienne, tout le monde est équipé de coupe-vents, qui sont plantés dans le sable, face au Nord, d'où vient le vent. Lourdes plante le sien en continuité de celui de cousins déjà sur la plage (les nombreux cousins doivent être aussi une caractéristique du Portugal), et c'est parti pour une paire d'heures de farniente plage. Autre confirmation, l'eau est fraîche. Je n'en reviens pas encore, cela ne m'a pas empêché d'aller nager quelques minutes, j'étais d'ailleurs le seul, les autres se contentant de jouer avec les vagues sans trop se mouiller.

Soirée repas famille, suivi de ballade digestive en famille au centre de Figueiras. C'est une station balnéaire très classique, avec son casino. Joao et Marco expliquent qu'il y a nettement moins de monde et d'animation qu'il y a quelques années, effectivement, la station fait un peu assoupie pour un soir de début août.Cela a beaucoup construit également, en particulier côté Buarcos, mais il semble bien que la plupart des appartements sont vides, crise oblige.

Au programme aujourd'hui, le quartier de Belem. Mais d'abord petit footing en remontant la rua das portas de Antao, douche, petit-déj et on se met en route. On commence par faire un détour depuis la place Figueroas vers le château Sao Jorge - ça monte pas mal - puis arrêt au miradouro de Santa Luzia, belle vue sur l'Alfama et le Tage. Un paquebot est à quai. On redescend à travers l'Alfama, puis rejoignons la plaça do Comercio d'où part le tramway vers Belem.

C'est que nous ne sommes pas les seuls à nous rendre à Belem : le tramway est bondé de touristes, et Belem n'est pas tout près. Nous ferons le trajet debout. On passe le port de commerce, sous le pont au-dessus du Tage, finalement voici l'arrêt du Mosteiro dos Jeronimos. Superbe batisse. On commence par se promener dans le parc en face du monastère, arrêt dans un bar pour nous rafraîchir, nous voici près pour la visite du monastère. Mauvaise surprise, il y a une queue conséquente: il est 12:30, un seul guichet est ouvert. Une petite demi-heure plus tard nous y voici. Nous en pourrons pas rentrer dans la nef de l'église: un mariage se prépare, les invités commencent d'arriver. Cela nous aura fait une petite distraction pendant l'attente. On prend un billet combiné monastère et tour de Belem, cela évitera de faire la queue à la Tour de Belem.

Nous faisons d'abord la visite du cloître, effectivement splendide, au rez-de chaussée comme au premier étage. Nous entrons dans l'église par le balcon, la noce en bas est presque au complet, manque au moins le plus important, la mariée. L'église aussi est très belle. Elle a résisté - tout comme le cloître - au tremblement de terre de 1755, et on se demande effectivement comment. Nous ressortons pour terminer la visite du cloître, quelques photos, et voilà, c'est fait.

En route pour la tour de Belem, un petit quart d'heure de marche sous le cagnard, et nous y voilà. Nous dépassons fièrement la queue, montrons nos tickets, et c'est parti. Une bonne demi-heure plus tard, la visite est bouclée. Sympa la montée dans l'escalier en colimaçon, pas facile de se croiser entre ceux qui montent et ceux qui descendent. 

On prend le tramway directement devant la tour de Belem, ce qui nous permettra d'être assis, jusqu'au terminus, place Figueroas là où nous avons démarré ce matin. Il est temps d'aller reprendre un peu de forces à l'hotel.

Pour le soir, nous décidons de repartir déambuler vers le Barrio Alto. Arrêt Caipirinha devenu rituel, puis on cherche un autre restaurant que la veille. Il sera plus guindé, moins bien et plus cher que la veille, on commence à comprendre que le Portugal est une terre d'assiettes bien remplies et de plats traditionnels, pas de gastronomie sophistiquée.